Afin de vous aider à trouver le job de sens qui est fait pour vous, des heureux travailleurs ont gentiment accepté de partager un bout de leur histoire …
Qui es-tu ? A quoi ressemble ta vie professionnelle ?
« Je suis Gérard Bellet, entrepreneur de 33 ans, Pacsé, 2 enfants et fondateur de Jean Bouteille, entreprise de 15 personnes proposant une solution pour consommer sans déchet des produits liquides de type huile, vin, lessive.etc.
Ma vie professionnelle essaie d’être le plus à l’équilibre entre vie de famille et vie de boulot. Mes horaires sont assez fixes, j’arrive à 9h, après avoir déposé les enfants, et j’essaie de partir entre 18h et 19h, afin d’arriver à la maison pendant le rush time.
Durant la journée, cela varie beaucoup selon les urgences, les absences ou les priorités. Jean Bouteille grandit très vite, il y a donc parfois besoin d’être en soutien de telle ou telle équipe, car sous-staffée ou en surchauffe. Il y a également de nouveaux projets tous les jours, et nous aimons les challenges et l’innovation. On répond donc souvent présent.
Il m’arrive un peu trop souvent de sauter des repas, ce qui montre que les journées sont sans temps morts. A présent, j’essaie de moins en moins d’être dans l’opérationnel pour être plus dans le management et la préparation de demain. »
Quel est ton parcours et comment s’est passé ton déclic pour chercher ton job de sens ?
« Après une école Post-BAC à Reims, j’ai eu la chance de faire un VIE en Inde, où j’ai été envoyé comme seul expatrié pour une unité locale nouvelle d’une ETI alsacienne (Entreprise de Taille Intermédiaire). C’était une expérience extraordinaire, tant sur le plan personnel que professionnel. Par la suite je suis passé par les USA, et la Tour Montparnasse, où je suis monté dans le fond d’investissement propriétaire de l’ETI.
Ça a été le déclic car mon poste n’a duré que 9 mois, me faisant licencier avec mise à pied et tout le tralala. Le feeling n’est pas passé je crois. Grâce aux Prud’hommes et au maintien des droits en cas de création d’entreprise, j’ai pu lancer Jean Bouteille. Pole Emploi, 1er Business Angel de France ! »
Comment es-tu arrivé dans ton job actuel ?
« Avant de lancer Jean Bouteille, j’ai d’abord créé une structure pour pouvoir facturer. J’ai ensuite travaillé avec des entrepreneurs pour leur proposer mes services, à coût hyper compétitif. Cela permettait de payer les factures et de s’intégrer dans le monde de l’entreprenariat de manière très rapide. Petit à petit, Jean Bouteille s’est structuré dans ma tête et je me suis pleinement lancé sur le sujet en Juin 2013. »
Comment gères-tu ton équilibre vie pro/vie perso ? Comment se déroulent tes journées de travail ? Accepterais-tu de dire quel est ton salaire ?
« Comme répondu à la 1ere question, preuve que c’est important, j’essaie d’être le plus équilibré possible. C’est pas évident car tu peux rapidement te faire déborder par les sujets et donc être présent sans décrocher. Il faut bien savoir poser son portable, en silencieux et sans vibreur, pour bien lâcher prise. Essayer de ne regarder ses mails qu’une fois par jour le weekend, sans répondre si possible. Sinon on nourrit le besoin de réponse.
Au quotidien, cela évolue beaucoup en ce moment grâce au recrutement qu’on a fait récemment, avec une équipe jeune, structurante et qui fait des merveilles. A moi de devenir plus chef d’orchestre que faiseur. Je gagne selon les mois, entre 2000 et 2500 Euros. »
Quel serait ton conseil pour quelqu’un qui cherche son job de sens ? Est-ce que ton secteur recrute ?
« Le premier conseil est d’avoir foi en soi, croire en ses compétences, son savoir-être et prendre le risque quand on sent que c’est le moment. J’aime beaucoup le terme de « serendipité ». Il faut se mettre en situation pour forcer le déclic. Ça peut venir tout seul, mais il faut alors un peu plus de chance ou de temps.
Nous avons beaucoup recruté dernièrement, et toujours des profils alternatifs, qui ont cette envie de changer le monde. Aujourd’hui on cherche une Responsable Admin et Finance. Idéalement une car je crois beaucoup en la parité et un déséquilibre est entrain de se créer avec les derniers recrutements. »
As-tu quelque chose d’autre que tu souhaiterais partager ?
« Il y aujourd’hui une vraie recherche de sens des citoyens, des consommateurs, des entrepreneurs. C’est le moment idéal de participer au mouvement et de se lancer. Le concret est très important. »
Un grand merci, Gérard, pour ton témoignage !