Comment quitter son job salarié (sans se mettre en danger)
Avant même de commencer un bilan de compétences, une question revient souvent : comment quitter mon job actuel ?
Fatigue, perte de sens, désalignement des valeurs, management compliqué ou simplement envie d’autre chose… Les raisons ne manquent pas pour vouloir partir. Et souvent, nos transitionneur·euses nous le disent : « J’ai besoin d’avoir l’esprit libre pour réfléchir à la suite ».
Mais se libérer de son job, ce n’est pas toujours simple, notamment d’un point de vue financier. La démission peut sembler tentante, mais elle n’ouvre pas toujours de droits au chômage.
Bonne nouvelle : il existe plusieurs options pour quitter son emploi salarié sans se retrouver sans filet. On vous les détaille ici pour y voir plus clair.
La démission légitime : un départ encadré
Certaines situations permettent de démissionner tout en bénéficiant de l’allocation chômage. Ce sont les cas de démission dite « légitime ».
pour retrouver du sens dans votre job
Ce guide est pour vous si :
✅ Votre job ne vous passionne plus
✅ Vous ne trouvez plus de sens
✅ Vous vous sentez fatigué·e, un peu perdu·e
France Travail en reconnaît 17, comme un déménagement pour suivre un·e conjoint·e, un non-paiement de salaire, ou une situation de harcèlement.
Voir la liste complète des démissions légitimes sur France Travail
La démission pour reconversion professionnelle : un projet qui change tout
Depuis 2019, une nouvelle loi permet de démissionner pour se reconvertir tout en percevant des allocations chômage. Mais attention : plusieurs conditions sont à remplir, notamment :
- Être salarié·e en CDI depuis au moins 5 ans (de façon continue ou non),
- Avoir un projet de reconversion professionnelle réel et sérieux, validé par une commission paritaire interprofessionnelle régionale.
Cette option peut parfaitement s’articuler avec un bilan de compétences, qui aide à structurer et crédibiliser le projet de reconversion.
Plus d’infos sur la loi « démission pour reconversion »
La rupture conventionnelle : partir à l’amiable
C’est la solution la plus connue : la rupture conventionnelle, un accord entre salarié·e et employeur pour rompre le CDI de manière amiable.
Elle donne droit aux indemnités de rupture ainsi qu’à l’allocation chômage, ce qui en fait une voie très utilisée pour préparer une transition pro en douceur.
Attention : l’employeur n’a aucune obligation d’accepter une rupture conventionnelle. Cela se négocie. Il y a souvent des rumeurs dans les entreprises qui laissent entendre que le ruptures conventionnelle sont impossibles ou systématiquement refusées… parfait pour vous pousser à rester malgré vous ou à démissionner… Alors soyez factuels et demandez, parlez-en si besoin avec un responsable RH en demandant la confidentialité de l’entretien ! Qui ne demande rien n’a rien… Il faut savoir que cela ne coûte quasiment rien à l’employeur (l’indemnité minimale est basse et vous pouvez la calculer grâce à un simulateur en ligne disponible ici)
Tout savoir sur la rupture conventionnelle
Le congé sabbatique : faire une pause sans tout quitter
Autre option possible : le congé sabbatique.
Il permet de faire une pause sans rompre son contrat de travail. Pendant cette période (de 6 à 11 mois), le contrat est suspendu, donc pas de salaire, mais aussi pas de perte d’ancienneté.
C’est une solution rassurante si vous avez besoin de temps pour vous poser, sans couper tous les ponts avec votre employeur.
Bon à savoir : l’employeur peut refuser sous certaines conditions, notamment si cela perturbe l’organisation de l’entreprise.
Tout savoir sur le congé sabbatique
Et ensuite ?
Quitter son job, c’est souvent le premier pas vers une vie professionnelle plus alignée avec ses valeurs.
Mais pour éviter de sauter dans le vide, mieux vaut y aller préparé·e.
C’est justement ce que nous proposons avec nos bilans de compétences : un accompagnement structuré pour réfléchir à ce que vous voulez vraiment, en toute sécurité, et construire un projet professionnel qui vous ressemble.





