Vous la reconnaissez, cette phrase ?
Remise dans le contexte :
Repas de famille ce weekend, 3 personnes vous demandent successivement comment vous allez : A midi « Très bien, merci et toi ? » C’est le début de l’apéro, avec un petit verre qui détend. Même vous, vous y croyez à cette réponse spontanée.
14h, vous êtes passés à table, changement de voisin, même question. Votre réponse : « Oui oui, tu me passes le pain stp ? » Vous commencez à esquiver le sujet.
16h, café, on se déplace, la question revient : « Et toi, comment vas-tu ? » regard appuyé de votre voisine qui se préoccupe sincèrement de votre vie.
Et là, c’est le drame, vous craquez :
_« A vrai dire, ça ne se passe pas très bien au boulot … » Patatras, c’est sorti et une fois la boîte de Pandore ouverte, vous êtes inarrêtable. « C’est à cause de … nous avons eu un changement de … [manager, projet, client, veuillez remplir les petits points] ça fait des mois que ça dure … j’en peux plus. Et puis j’ai vu ce documentaire [post, article, livre…] et j’ai vraiment l’impression de faire fonctionner un système qui va à l’encontre de mes valeurs. »
Concernée, votre voisine vous demande : _« Mais alors, qu’est-ce que tu vas faire ?
_ Je ne sais pas… peut-être que je devrais quitter mon job … trouver autre chose pour me sentir utile et épanoui.e … ?
_ Cooooââââ ? Qu’entends-je ? Tu veux quitter ton CDI ?! »
Votre sang se glace, boule au ventre, à la gorge, au petit orteil. C’est fini. Le temps de l’empathie est révolu. Vous allez toucher au sacro-saint C-D-I et pire encore : en période de crise !
Mais alors que faire ? Cela fait des mois que vous sentez bien que la situation ne vous convient plus. C’est une évidence. Le confinement, le télétravail et la reprise n’ont fait que le confirmer. Et même vos proches, qui pourtant vous aiment, vous maintiennent dans ce statu quo très pénible.
ZOOM arrière, on prend du recul : que se passe-t-il dans cet épisode ?
Vos besoins ne sont pas entendus. Accès refusé. Ils sont barricadés derrière le besoin de sécurité de vos interlocuteurs. Et LEUR besoin renforce VOTRE croyance limitante : « Je ne peux pas quitter un CDI. »
Fin du film. Vous zappez le happy end et restez avec votre boulot boulet au pied jusqu’à ce que la retraite vous sépare.
Pourtant on vous avait bien demandé votre avis quand vous aviez 6 ans : « Tu veux faire quoi quand tu seras plus grand.e ? » Certes, cumuler les mandats d’archéologue, instit et coiffeuse c’était compliqué… Mais l’audit, vraiment ? C’était votre rêve de gosse ?
Nos proches reproduisent souvent le schéma vécu dans leur propre histoire : avoir un toit sur la tête et une soupe chaude, c’est la base. Tout ce qui remet en question cette base est un danger. Subir une crise OK vous êtes victime, mais la provoquer c’est de l’inconscience, non ?
Parfois non, juste de la survie. Ou simplement l’envie d’une vie qui colle avec vos besoins profonds : de la sérénité, un bonheur plus simple. Ce que 3h de transports par jour et 12h de réunions par semaine ne permettent pas…
Mais alors, comment fait-on pour quitter son CDI ? (ou simplement avancer vers votre projet)
La clé est d’écouter les voix qui nous portent plutôt que celles qui nous freinent.
Vos proches ont leurs propres valises (= poids de leurs expériences) qui guident leurs comportements et opinions. A vous d’identifier les valises qui sont les vôtres et de laisser les leurs sur le quai. Les vôtres sont suffisamment lourdes vous ne pourrez pas tout porter à moins de rester assis.e sur le banc avec tous ces bagages posés sur vous… Et il semblerait que ça ne soit pas le programme !
A vouloir le meilleur pour nous, nos proches, avec tout leur amour, peuvent réussir à nous freiner. A nous retenir de mener à bien des projets qui nous tiennent à coeur. Et pourtant ils vous aiment ! Une piste est donc de vous adresser en priorité à des personnes que vous savez soutenantes. Soit parce qu’elles ont elles-mêmes osé, soit parce qu’elles sont plus éloignées de votre quotidien qu’elles ne vous brideront pas malgré de bonnes intentions.
En clair, allez voir des amis de longue date, une ex-collègue qui s’est lancée, votre ancien prof de fac… Et pour le moment retenez-vous d’en parler aux plus proches qui seraient directement concernés par votre projet, si vous savez déjà comment ils réagiront.
Une fois avancé sur votre projet, à la fois dans la réflexion ET dans l’action vous leur en parlerez beaucoup plus sereinement et avec plus d’assurance. Et si vous êtes convaincu.e que ça va marcher, ils le seront aussi. Beaucoup plus que si vous dites « ça va pas donc je vais quitter mon job mais je ne sais pas quoi faire ».
D’ailleurs, même si on parle de quitter un CDI, ce n’est pas forcément le véritable sujet en question. C’est la face émergée de l’iceberg mais il est bien probable que votre besoin réel soit autre.
Depuis 3 ans, nous avons accompagné plus de 200 personnes et ces questions sont récurrentes. Certains vont quitter leur job et faire une reconversion radicale, d’autres vont rester passer en temps partiel pour dédier du temps à leur passion ou une cause. Parfois il s’agit d’exprimer à son manager un besoin de reconnaissance, une envie de faire un break ou de changer d’équipe et de mission. C’est pour ça que nous vous recommandons de demander à faire un bilan professionnel à votre employeur. C’est le premier concerné ! (« Comment demander à son employeur de financer son parcours?« )
Comment savoir si je suis prêt.e à être accompagné.e ?
Vous pouvez solliciter un entretien gratuit avec un coach pour faire le point sur votre situation et vérifier que notre parcours peut répondre à vos besoins.
Pour passer à l’étape suivante et commencer à avancer sur VOTRE chemin, nous vous proposons de vous reconnecter à vous en priorité. Pour se donner de l’énergie, démarrons par ce qui fait de vous quelqu’un de talentueux !
« Ah ça, ça ne me concerne pas » On vous entend déjà vous censurer dans votre réussite à venir… Eh bien si ! Des talents, tout le monde en a et justement ne les voit pas souvent.
Pourquoi ne sait-on pas voir ses talents ?
Un talent, contrairement à une compétence, est naturel, presqu’inné. Il a grandi avec vous, au fur et à mesure de vos expériences, de vos rencontres … Une compétence fait suite à un apprentissage (école, formation…), il y a un avant et un après, comme pour le permis de conduire ou l’usage d’un tableur Excel. Ne me faites pas croire que les tableaux croisés dynamiques ont croisé votre chemin en Auvergne, ils sont tous bien rangés à la Défense.
Vos talents, vous les utilisez 100 fois par jour, inconsciemment. Pire encore : AVEC PLAI-SIR. Cooooâââ ?! Eh oui msieurs, dames, un talent se manifeste spontanément et généralement il contribue à notre épanouissement.
Un talent correspond à un trait de notre personnalité qui nous caractérise. Combinés entre eux, les talents donnent une recette magique, qui nous est propre. Et si elle est bien cuisinée peut nous permettre d’être utiles et épanouis toute la journée… donc aussi au travail !
Et c’est là toute l’ironie de la situation : « travail » vient du latin « trepalium » qui était un instrument de torture. Autant dire que notre métier n’est à la base pas franchement synonyme de plaisir. Cette phrase « Travaille dur » peut-être avez-vous aussi grandit avec elle ? Cette injonction à souffrir au boulot… Le travail DOIT être difficile. Sinon il n’a pas de valeur. Vos talents, utilisés aisément, dans la joie et la bonne humeur, n’ont donc pas de valeur. C’est logique, n’est-ce pas ?
Ah non ?
Confucius disait « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Alors Confu, à ce sujet, j’ai mon conseiller Pole Emploi qui me dit que ça va être compliqué pour les cotisations retraites…
Vous avez compris le principal : utilisez vos talents et vous serez en joie tous les lundis matins.
Mais comment identifier mes talents ?
Nous avons un partenariat avec l’Institut Gallup pour vous faire passer le test Clifton Strengths. 177 questions et 30 minutes plus tard vous recevez 5 mots qui sont les sésames de votre avenir lumineux.
Lors de notre parcours d’accompagnement nous explorons avec vous ces talents pour vous permettre de bien vous les approprier.
L’objectif est réellement de vous aider à trouver cette mission de vie pour que chaque journée vous fassiez quelque chose que vous aimez faire, pour lequel vous êtes vraiment doué.e, qui contribue à un monde meilleur et pour lequel vous serez payé.e.
Et ça, ça s’appelle votre IKIGAI [voir l’article sur le sujet].
Il est donc possible de contribuer à un monde meilleur, dans une organisation qui corresponde à vos valeurs et même d’être payé.e pour cela. Surprenant, non ?
Ce qu’on appelle l’économie sociale et solidaire (qui n’est pas forcément l’économie DU social d’ailleurs, voir l’article) ou la transition écologique renvoie souvent à une notion de bénévolat. Alors que pas du tout. L’ESS c’est 10% de l’emploi salarié en France. C’est un secteur en très fort développement puisque nous sommes nombreux à chercher autre chose que la lucrativité. Et encore plus nombreux à avoir envie de changer le monde sur nos heures de bureau.
Et ça peut très bien se faire en s’appuyant sur tout ce qui fait déjà de vous quelqu’un de formidable : vos études et vos anciens jobs bien sûr, mais en plus vos talents, vos stratégies de réussite, votre réseau (et celui dont vous n’avez pas encore conscience), vos moteurs de sens, etc.
Grâce à tout ça vous allez valoriser chaque pièce du puzzle qui vous compose et ainsi vous assurer que quitter votre CDI soit juste une étape sur votre chemin de vie.
Si ces mots vous parlent, nous vous invitons à réaliser un entretien gratuit avec un coach pour faire un premier pas pour votre projet.