Afin de vous aider à trouver le job de sens qui est fait pour vous, des heureux travailleurs ont gentiment accepté de partager un bout de leur histoire…
Qui es-tu ? Peux-tu te présenter en quelques mots ?
« Je suis Clotilde, j’habite à Paris, j’ai 32 ans. Aujourd’hui, mon activité principale est d’être cheffe de projet économie circulaire chez ORÉE. Je suis également co-fondatrice des Impactrices (nouveau nom de The WE-Team), une communauté qui vise à inspirer, connecter et accompagner les actrices du changement dans leurs projets en lien avec la transition. »
Quel est ton parcours professionnel ? Comment es-tu arrivée dans ton job actuel ?
« Après mes études dans une école de commerce entre la France et le Canada, je suis partie six mois en voyage en Amérique du Sud.
J’ai ensuite emménagé à Hong-Kong, où j’ai travaillé pendant cinq ans pour une société qui faisait du commerce international. Plus précisément, un fournisseur pour les compagnies aériennes. Nous développions, en partenariat avec des marques de luxe et de cosmétiques européennes, des produits destinés aux voyageurs des compagnies asiatiques.
Après cinq ans, j’ai décidé d’utiliser les compétences que j’avais développées en Asie, et mon énergie, pour des projets plus alignés avec mes valeurs. Je suis alors partie pour un voyage au cours duquel j’ai travaillé plusieurs semaines dans différents lieux engagés (centre bouddhiste, ranch d’élevage de bisons, ferme de permaculture).
De retour en France, je me suis orientée vers le secteur associatif, en travaillant quelques mois pour la Fondation Scelles (qui lutte contre l’exploitation sexuelle) et en débutant le projet Les Impactrices.
J’ai eu un bébé, puis j’ai suivi le programme Mon Job de Sens, qui m’a permis de faire un point d’étape important avant de rejoindre ORÉE. »
Comment s’est passé ton déclic pour chercher ton job de sens ?
« Je ne crois pas qu’il y ait eu un déclic, mais plutôt une succession de déclics. L’envie d’avoir un job aligné avec mes valeurs et de dédier mon temps à une finalité autre que celle de rapporter des bénéfices à mon employeur était présente très tôt.
Mais il y a une question de temporalité. En sortant d’école, j’avais pour priorité absolue de voyager. Donc j’ai accepté des compromis. J’ai longtemps souffert de ce manque d’alignement et je profite aujourd’hui d’autant plus de me sentir en phase avec moi-même. Même si cela ne signifie pas que les questions cessent… »
Où en es-tu aujourd’hui ? A quoi ressemble ta vie professionnelle ?
« Chez ORÉE, j’anime les groupes de travail dédiés à l’économie circulaire (notamment en lien avec le recyclage dans le BTP, les textiles et la gestion des déchets dans les ERP), je co-anime le comité francilien de l’économie circulaire et j’accompagne la démarche d’éco-conception des metteurs en marché de l’industrie de la mode, pour l’éco-organisme Eco TLC.
Je travaille avec des acteurs variés (entreprises de toutes les tailles et tous les secteurs, associations, fédérations, collectivités, pouvoirs publics…). Je touche à des sujets divers, du théorique au pratique, en passant par le technique. Je suis encore en pleine phase d’apprentissage et je découvre à quel point le monde de l’environnement est protéiforme.
Les Impactrices, c’est un projet entrepreunarial avec tout ce que ça peut comporter de passion, de doutes, et d’expérimentation. Je suis portée par mon équipe de choc, dont Fanny que j’ai rencontrée par Mon Job de Sens. »
Comment gères-tu ton équilibre entre vie professionnelle et personnelle ?
« Avec équilibrisme… En intégrant ORÉE, j’ai redécouvert le salariat (et les contraintes horaires associées).
Étant maman d’un enfant en bas âge et très investie dans le déploiement et l’animation de la communauté des Impactrices, je compte plus mon temps que je ne le souhaiterais.
Je ne sais pas si j’ai trouvé l’équilibre, mais j’essaie d’éviter de me presser et d’être présente à ce que je fais au moment où je le fais. Vaste programme… »
Quel serait ton conseil pour quelqu’un qui cherche son job de sens ?
« Rester ouvert, aux rencontres et aux opportunités.
Et se rappeler que même si le fait d’être « en transition » n’est pas toujours simple, c’est aussi très riche comme période. Et contrairement à ce qu’on en pense souvent, rien ne presse… »
Un grand merci, Clotilde, pour ton témoignage !
Pour en savoir plus sur Clotilde, vous pouvez voir son parcours sur LinkedIn.