Charlotte, en Marketing de BlaBlaCar à La Fourche

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Afin de vous aider à trouver le job de sens qui est fait pour vous, des heureux travailleurs ont gentiment accepté de partager un bout de leur histoire…

Qui es-tu ? Peux-tu te présenter en quelques mots ?

« Je m’appelle Charlotte, je vis à Paris et je travaille dans la distribution bio depuis quelques mois. »

Quel est ton parcours professionnel ?

« Après mes études à Centrale et en bon soldat du système, je m’imaginais rejoindre une grande entreprise comme celles qui font beaucoup de communication auprès des campus (conseil, luxe, finance, gros industriels, etc.). J’ai fait plusieurs stages, notamment dans le conseil et le luxe, mais j’ai vite réalisé que ce genre de structures ne me convenait pas !

Une fois diplômée, j’ai donc cherché un environnement plus stimulant et moins figé : c’est là qu’a démarré mon aventure de 4 ans chez BlaBlaCar. J’ai eu la chance de contribuer pendant 4 années à une aventure pleine de sens écologique, économique et social, au sein de l’équipe Data.

Début 2018, j’ai profité d’une pause de plusieurs mois pour prendre du recul sur mon mode de vie et définir comment j’avais envie de contribuer au monde de demain. »

Comment s’est passé ton déclic pour chercher ton job de sens ?

« Je n’ai jamais eu un entourage spécialement “écolo”, mais j’ai développé au fil du temps une sensibilité forte sur les sujets écologiques et j’étais profondément mal à l’aise avec le modèle de progrès et de croissance infinie qui semblait être la seule norme possible… Un malaise très bien décrit par cet étudiant de Centrale Nantes lors de sa remise de diplôme.

Le déclic s’est produit pour moi en regardant l’intervention de Cyril Dion au festival Zero Waste. Fini de mettre la tête dans le sable, il y a urgence ! Il fallait que je consacre mon activité à ce qui me passionne et a le plus de sens pour moi : la transition écologique ! Mais comment m’y prendre ? Sachant que je n’avais aucun contact, aucun réseau, aucune connaissance des métiers dans la transition écologique et énergétique…

C’est comme ça que j’ai commencé à chercher un programme de coaching qui m’aide à m’orienter dans ce nouveau monde inconnu et quand je suis tombée sur Mon Job de Sens, j’ai eu la sensation que cela répondait exactement à mon besoin. »

Comment s’est passé le parcours pour toi ?

« Je n’ai pas été déçue ! Le coaching en groupe d’Olivier et Laura était professionnel tout en restant chaleureux, et l’ambiance était accueillante et bienveillante. Dès le début, le côté “groupe de parole” a été également un grand soutien pour moi : j’ai arrêté de me sentir seule avec mes problèmes, car nous avions toutes beaucoup de questionnements et ressentis en commun…

Sur le contenu, j’ai beaucoup apprécié l’approche du programme qui va du plus théorique au plus concret, et l’exercice que j’ai préféré est celui des scenarios de vie : il a fait apparaître mon projet de façon hyper claire. Sur la méthode, j’ai trouvé l’idée de travailler en binôme à chaque fois sur les différentes thématiques super intéressantes.

Enfin, cerise sur le gâteau, il y avait une super ambiance dans notre promo et nous avons continué à nous retrouver de temps en temps après la fin du programme lors de matinées “mardikigai” 🙂 »

Comment as-tu choisi de travailler dans la distribution bio ?

« Au moment de ma transition personnelle, je me suis énormément questionnée concernant mon alimentation et ma production de déchets. En tant que consommatrice peu attentive, j’ai longtemps pris une part active au drame social et environnemental mondial décrit par les nombreux rapports accablants des scientifiques.

J’ai donc entamé un changement de mes habitudes de consommation. J’ai alors réalisé à quel point manger (et consommer) responsable était devenu un casse-tête, à quel point il était quasi-impossible de faire ses courses sans se poser 1000 questions, sans avoir besoin d’un diplôme de chimiste pour déchiffrer les étiquettes et surtout sans craindre de détruire la planète à chaque achat… Sans compter que, malheureusement, le meilleur du bio reste souvent en grande partie un privilège, quand ce n’est pas la grande distribution qui pousse auprès des consommateurs du bio de piètre qualité.

En choisissant le secteur de la distribution bio, mon but est de contribuer à adresser tous ces problèmes et de permettre à tous de consommer une nourriture bio et locale, produite dans le respect de l’environnement et des hommes, et à un juste prix ! »

Où en es-tu aujourd’hui ?

« A la fin du programme, j’ai bien défini mon projet et je n’avais pas comme objectif de me reconvertir. Mon projet était de rejoindre une structure à taille humaine ambitieuse avec des convictions fortes dans le domaine écologique et la responsabilité sociale. Et c’est ce que j’ai trouvé au sein de l’équipe de La Fourche !

Je suis en charge de l’acquisition de nouveaux adhérents et de l’amélioration de la conversion. Aujourd’hui, je réutilise une bonne partie des compétences que j’avais acquise mais surtout mon périmètre est plus large qu’avant, ce qui est ce que je souhaitais également.

Le concept de La Fourche ? C’est un magasin en ligne bio et solidaire qui fonctionne grâce à un modèle original d’adhésion. La Fourche diminue ses marges au maximum pour donner accès aux meilleurs produits bio jusqu’à 50% moins cher, avec un catalogue restreint mais très sélectif qui favorise les produits locaux, peu transformés, qui créent peu de déchets et avec une faible empreinte carbone. »

As-tu quelque chose à ajouter ?

« Selon moi les gens ont trop vite tendance à sous-estimer leur propre pouvoir et en partie à se “décharger” sur les entreprises et l’Etat. Bien sûr, ces derniers ont une énorme responsabilité, mais le changement ne viendra pas d’eux ! Il faut avoir conscience que chaque achat est aussi puissant (voire plus) qu’un acte de vote. Dans ce sens, pour moi, changer nos modes de consommation et permettre à plus de gens de consommer de façon engagée est un levier extrêmement puissant pour contribuer à la transition écologique.

C’est pour cette raison que lorsque j’ai entendu parler de La Fourche, cela m’a tout de suite parlé. Leur démarche très engagée reflète les convictions des trois fondateurs qui veulent faire de l’entreprise un acteur militant qui s’ancre dans la bio via des missions sociales et environnementales. Par exemple, en sélectionnant drastiquement les marques présentes au catalogue, en adoptant une démarche zéro déchet ou en travaillant avec des personnes handicapées de l’ESAT Toulouse Lautrec et des élèves de l’École de la 2e chance de La Courneuve. »

Un grand merci, Charlotte, pour ton témoignage !

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