Susana, responsable communication chez WE DO GOOD

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Afin de vous aider à trouver le job de sens qui est fait pour vous, des heureux travailleurs ont gentiment accepté de partager un bout de leur histoire …

Qui es-tu ? A quoi ressemble ta vie professionnelle ?

« Je suis Susana Nunes et je suis entrepreneure. Je suis associée chez WE DO GOOD, je fais donc un peu de tout, mes journées sont très variées ! Je m’occupe plus particulièrement de la communication et de l’accompagnement de nos clients, des entrepreneurs en levée de fonds. »

Quel est ton parcours et comment s’est passé ton déclic pour chercher ton job de sens ?

« Il y a eu plusieurs déclics ! D’abord, je croyais que je voulais être journaliste jusqu’à l’avoir testé : après quelques mois en tant que journaliste au Portugal, mon pays d’origine, je me suis rapidement rendue compte que ce que j’avais en tête était un idéal assez inatteignable et, en plus, très précaire. J’ai eu la chance d’être admise dans le programme européen Da Vinci pour un stage en communication à Rennes, ce qui m’a permis de changer un peu parcours sans devoir reprendre mes études dès le début.

C’est assez marrant car en école de journalisme on nous présentait les chargés de communication comme des « vendus », des personnes qui manipulent en faisant du marketing et finalement je me suis rendue compte que ce ne voulait rien dire. On peut être des journalistes « vendus » et des communiquants qui défendent le bien commun et la transparence. J’ai fini par reprendre mes études, à Sciences Po Paris, ce qui m’a ouvert de nouvelles perspectives. J’ai travaillé pour l’ADEME, pour le plus gros syndicat de gestion de déchets ménagers en France, pour le groupe EDF… J’ai testé tous les contextes en termes d’employeurs, surtout dans le domaine du développement durable, et beaucoup appris !

Le dernier déclic a été le croisement d’une situation malsaine au niveau management et la rencontre avec Jean-David, le fondateur de WE DO GOOD. Il était en train de créer avec plein d’énergie et optimisme une entreprise engagée, même au niveau de la gouvernance, et avait rassemblé une équipe de personnes compétentes et inspirantes autour de lui. C’était passionnant, ça m’a permis de perdre la peur de prendre des risques au niveau professionnel et j’ai rejoint l’aventure. »

Comment es-tu arrivée dans ton job actuel ?

« J’y suis arrivée par hasard (ou chance). J’étais déjà en quête de sens et je n’arrêtais pas de croiser Jean-David à différents événements car on avait des intérêts communs. Et l’équipe WE DO GOOD cherchait justement quelqu’un ayant de l’expérience en communication ! »

Comment gères-tu ton équilibre vie pro/vie perso ? Comment se déroulent tes journées de travail ? Accepterais-tu de dire quel est ton salaire ?

« L’équilibre vie pro/perso est arrivé de façon très naturelle. En fait je ne fais pas vraiment de séparation… Je suis passionnée, si je suis à fond sur un sujet et j’ai envie de travailler le soir ou le weekend, je le fais avec plaisir. C’est juste un peu plus compliqué dans l’autre sens : se permettre de déconnecter quand nous avons des clients et des stagiaires en cours. J’ai encore un peu de progrès à faire à ce niveau : ne pas tout vouloir maîtriser, déléguer, faire confiance.

Sinon, je travaille en plein centre-ville de Nantes, je vais à pied au bureau, c’est assez génial comme cadre. Je travaille la majorité de mon temps sur un ordinateur mais j’ai aussi quelques déplacements pour des événements et des rendez-vous avec des partenaires et des clients. Je voyage régulièrement pour rendre visite à ma famille au Portugal et, depuis un an, un peu plus pour des loisirs également.

Au niveau salaire, ce n’est pas encore l’abondance chez WE DO GOOD, nous gagnons tous un peu plus que le SMIC. Nous ne rêvions pas de devenir millionnaires mais d’avoir un travail qui a du sens, donc ça va. On espère tout de même pouvoir continuer à augmenter tout le monde au fur et à mesure que l’activité croît. »

Quel serait ton conseil pour quelqu’un qui cherche son job de sens ? Est-ce que ton secteur recrute ?

« Je lui conseillerais de sortir de son contexte habituel, d’aller à des événements sur des sujets qui lui parlent, mais qu’il ou elle ne maîtrise pas forcément, car se sont souvent les découvertes et les rencontres qui ouvrent des portes. Je ne sais pas trop si mon secteur recrute mais on rencontre régulièrement des personnes qui envisagent de sortir du milieu de la banque et qui cherchent des alternatives dans des entreprises comme la nôtre. »

Un grand merci, Susana, pour ton témoignage !

 

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