Marion, des logiciels aux maraîchers

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Plan de l'article

Afin de vous aider à trouver le job de sens qui est fait pour vous, des heureux travailleurs ont gentiment accepté de partager un bout de leur histoire …

Qui es-tu ? A quoi ressemble ta vie professionnelle ?

« Je m’appelle Marion, j’ai 32 ans et je suis Responsable de la Communication et du Pôle Influence de Fermes d’Avenir.

Je gère une équipe de 2 personnes et nous sommes garants de la communication interne et externe de l’association, des campagnes de sensibilisation des citoyens ou des politiques, mais aussi du soutien aux autres pôles, comme les formations. Nous avons donc des missions très variées et passionnantes !

Ma vie professionnelle s’articule entre la coordination de la stratégie générale de communication et d’influence de Fermes d’Avenir, le management des 2 personnes qui m’aident à la mettre en place, les rendez-vous avec nos partenaires et différents évènements liés à l’agroécologie et la permaculture. »

Quel est ton parcours et comment s’est passé ton déclic pour chercher ton job de sens ?

« J’ai fait une école de commerce (ESSEC BBA) suivie d’un MBA en Développement Durable à l’ISC Paris : j’ai toujours eu envie de travailler sur des thématiques sociales et/ou environnementales.

Etudiante, j’avais postulé à des offres dans le commerce équitable ou l’humanitaire. Le hasard de la vie a fait commencer ma carrière chez un éditeur de logiciels, appelé Enablon, spécialisé en gestion de données non financières, c’est-à-dire par exemple la gestion des déchets, la qualité de l’eau ou la répartition hommes/femmes pour de grosses entreprises, type CAC40.

J’y suis restée 6 ans à travailler sur des projets d’intrapreneuriat au croisement entre RSE et digital. C’était passionnant car j’ai découvert l’univers start-up et la responsabilité sociétale des entreprises, mais au bout d’un moment mon engagement personnel militant s’est intensifié et j’avais besoin de travailler plus concrètement sur des thématiques environnementales. »

Comment es-tu arrivée dans ton job actuel ?

« Lors de mes interrogations chez Enablon, j’ai lu un livre qui me présentait On Purpose, un programme de transition de carrière pour travailler dans le monde associatif ou de l’entrepreneuriat social. J’ai postulé à l’Automne 2015 et ai été prise pour rejoindre la promotion d’Avril 2016, avec un objectif principal en tête : tester de nouvelles responsabilités et secteurs afin de trouver une orientation à mon projet professionnel. J’ai réalisé une première mission chez MakeSense, pour les accompagner lors de leur passage à l’échelle, et une deuxième chez Emmaüs, pour réaliser une étude de faisabilité et un business plan sur le réemploi de livres.

C’est à la sortie du programme que j’ai vu que Fermes d’Avenir recherchait quelqu’un pour leur communication, et comme j’adorais ce qu’ils faisaient j’ai postulé et ai été prise, il y a tout juste un an. »

Comment gères-tu ton équilibre vie pro/vie perso ? Comment se déroulent tes journées de travail ? Accepterais-tu de dire quel est ton salaire ?

« C’est une très bonne question à poser, notamment dans le secteur de l’ESS où on est nombreux à se donner corps et âmes à la cause, en n’étant pas toujours très raisonnables.

Clairement, j’ai des difficultés à ne pas consulter mes emails le week-end ou à ne pas faire d’heures supplémentaires, principalement pour plusieurs raisons : la première c’est que j’adore ce que je fais, je suis une passionnée et je monte un département donc je suis très impliquée dans la gestion de « mon bébé ». Ensuite, comme nous sommes dans une phase de croissance, nous sommes à un stade compliqué où nous avons beaucoup de projets à mener sans forcément avoir encore les moyens de recruter et payer une grosse équipe, mais on fait tout pour s’améliorer : je viens de recruter deux personnes qui m’aident beaucoup et qui me permettent justement de retrouver un certain équilibre.

J’arrive au travail en général vers 9h30 et je passe la matinée à consulter les 200 emails que je reçois tous les jours. J’ai souvent un déjeuner de travail ou de réseau, j’aime caler mes rendez-vous à ce moment-là pour sortir la tête de l’ordinateur et gagner du temps dans ma journée. L’après-midi je mets en place nos campagnes de communication ou fais des réunions jusqu’à 19h.

Il m’arrive d’enchainer sur des soirées de conférences ou d’évènements parisiens liés à nos sujets, et c’est là où la passion personnelle et le travail se mélangent le plus… »

Quel serait ton conseil pour quelqu’un qui cherche son job de sens ? Est-ce que ton secteur recrute ?

« Pour les étudiants, ce serait de faire une dernière année de spécialisation sur un sujet ou un métier qui peut les amener à ce type de carrière, s’ils ont déjà une idée précise en tête.

Pour ceux qui sont déjà dans la vie professionnelle, je ne peux que recommander le programme On Purpose qui est, selon moi, très efficace en termes de réseau et de compétences développées. Je précise qu’il est gratuit, et qu’on est rémunérés l’équivalent du SMIC pendant le cadre du programme.

Le secteur associatif recrute effectivement, il y a de belles carrières à faire. »

As-tu quelque chose à ajouter ?

« Rien de plus si ce n’est que d’écouter cette petit voix au fond de vous : aidez-nous à changer le monde ! »

Un grand merci, Marion, pour ton témoignage !

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