Céline, favoriser les circuits courts avec La Ruche qui dit Oui !

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Plan de l'article

Afin de vous aider à trouver le job de sens qui est fait pour vous, des heureux travailleurs ont gentiment accepté de partager un bout de leur histoire.

Qui es-tu ? A quoi ressemble ta vie professionnelle ?

« Je suis Céline Decrette, 30 ans, responsable régionale Paris à La Ruche qui dit Oui !. Le rôle de mon équipe est d’accompagner les responsables de Ruches d’Ile de France et des départements limitrophes dans le montage et le déploiement de leurs projets et le mien de manager et accompagner les personnes de l’équipe.

Je suis en charge de construire le plan de développement de la zone, coordonner le plan d’animation du réseau des Responsables de Ruche (via des rassemblements, tables rondes…), participer au déploiement de partenariats et projets pilotes et bien sûr suivre et assurer le reporting de l’activité. »

Quel est ton parcours et comment s’est passé ton déclic pour chercher ton job de sens ?

« Sur le papier, j’ai un parcours universitaire classique : bac ES, classe prépa, école de commerce. Mais dès le début de mes études, je savais que je voulais m’orienter vers un job en lien avec le développement durable. Je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire à l’époque mais il me semblait important d’œuvrer pour que la société aille dans le sens qui me paraissait le plus durable et juste. J’ai donc orienté ce parcours classique en prenant des cours spécialisés en développement durable en école puis en effectuant des stages dans ce domaine.

Difficile donc pour moi de dire à quand remonte le déclic de vouloir un job de sens, mais c’est sans aucun doute les nombreux documentaires sur l’industrie agro-alimentaire, particulièrement ceux de Marie-Monique Robin, et les scandales à répétition qui m’ont orientée vers le domaine de l’alimentation. Depuis je me passionne à ce qui touche à ce domaine, du champ jusqu’à l’assiette. »

Comment es-tu arrivée dans ton job actuel ?

« Tout juste diplômée, il y a 5 ans et après un très court passage en cabinet de conseil en stratégie d’entreprise qui ne m’avait pas plu du tout, je cherchais du travail et rencontrais les difficultés classiques du jeune diplômé.

Dans le même temps, j’avais découvert La Ruche qui Dit Oui ! et j’étais complètement fan du concept : une alternative juste, une solution concrète pour soutenir l’agriculture locale et manger mieux. En ayant marre d’attendre l’opportunité professionnelle arriver, j’ai décidé de monter une Ruche. Et ça a cartonné !

Entre temps, j’ai trouvé un poste à mi-temps dans une association d’information sur les OGM, Inf’OGM et comme j’ai m’éclatais avec ma Ruche, j’en ai monté une deuxième. C’est alors devenu mon activité professionnelle principale, en auto-entrepreneure.

Voulant continuer à m’engager dans ce réseau, j’ai profité de rencontrer le Directeur Général pour lui demander s’il n’y avait pas des opportunités au siège. Il cherchait quelqu’un, j’ai passé les entretiens comme quelqu’un hors du réseau et ça a matché. »

Comment gères-tu ton équilibre vie pro/perso ? Comment se déroulent tes journées de travail ? Accepterais-tu de dire quel est ton salaire ?

« Je suis une personne très, sûrement trop, impliquée dans mon travail et au vu de mon passé dans le réseau, la coupure entre vie perso et pro est parfois difficile à faire. Je travaille majoritairement au bureau et avec mon rôle de manager, je passe pas mal de temps en réunion avec mes collègues ou mes homologues dans les autres régions.

Les déplacements sont plus ou moins fréquents selon les périodes. C’est toujours un plaisir pour moi d’aller à la rencontre du réseau, ça rend mon travail plus concret et c’est une grosse source de motivation à chaque fois. Je gagne 43 000 € brut annuel (environ 2 700 € net mensuel) et manage une équipe de 5 personnes. »

Quel serait ton conseil pour quelqu’un qui cherche son job de sens ?

« Je pense qu’il ne faut pas faire l’erreur de se dire seulement qu’on veut « un job de sens » car si cela est important, il faut également que le type de structure, les missions du poste, l’environnement correspondent aux attentes. Il sera sinon difficile de vivre l’épanouissement qu’on peut attendre en réorientant sa vie professionnelle dans ce sens.

A 20 ans, je disais que je voulais travailler dans le développement durable. Je me rends compte aujourd’hui comme c’était insuffisant pour trouver le boulot qui me correspondait. »

Est-ce que ton secteur recrute ?

« Il y a énormément d’initiatives qui se créent ces dernières années pour soutenir l’agriculture locale et les circuits courts. Souvent, ce sont des initiatives très locales et des petites structures. Il y a donc plein d’opportunités à partir du moment où on ne cherche pas à travailler dans un grand groupe. »

Un grand merci, Céline, pour ton témoignage !

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