Mon métier de consultant RSE et développement durable

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Mon métier de consultant RSE

Plan de l'article

Consultant RSE : voilà un métier qui nourrit beaucoup de fantasmes dans la sphère de la transition écologique ! Nombreux sont ceux qui rêvent de faire carrière dans un cabinet de conseil, à imaginer la stratégie RSE de leurs clients et stimuler la transformation des entreprises.

Les grandes organisations du secteur traditionnel sont celles qui ont l’impact environnemental le plus fort. Un petit progrès dans leur fonctionnement interne peut déjà permettre une amélioration notable. Et pouvoir être témoin des évolutions que permet notre travail, c’est hautement stimulant. Rien de surprenant à ce que ces missions attirent beaucoup de monde. 

Mais en réalité, les places sont limitées. Il y aurait environ 400 postes à pourvoir de consultants RSE par an selon le Medef. Et chaque année, une dizaine de nouvelles formations en développement durable voient le jour et mettent des centaines de nouveaux prétendants sur le marché du travail. Beaucoup moins d’offres que de candidats donc. Bonne nouvelle tout de même : avec des réglementations environnementales de plus en plus contraignantes pour les entreprises, la demande de conseil en RSE est de plus en plus forte.

Chez Deloitte, le nombre de consultants RSE est ainsi passé de 100 à 200 en trois ans. Caroline Renoux du cabinet de recrutement Birdeo, leader sur les métiers RSE, le confirme : « Nos missions de recrutement ont été multipliées par quatre en deux ans ».

Alors, consultant RSE et développement durable : est-ce vraiment fait pour vous ?

Consultant RSE et développement durable : tour d’horizon de ce métier à impact

Le statut du consultant RSE : plusieurs possibilités

Il existe plusieurs voies pour exercer le métier de consultant RSE :

Consultant en cabinet

Selon une étude du cabinet Birdeo de 2019, les consultants en cabinet représentent 58% de la profession, et se répartissent entre :

Consultant indépendant

Les indépendants représentent 42% des consultants, avec des statuts divers : micro-entrepreneur, dirigeant d’entreprise unipersonnelle, en portage salarial, profession libérale…

Les consultants en cabinet exercent principalement en Ile de France, mais les indépendants se répartissent davantage sur le territoire. Un avantage pour celles et ceux qui veulent s’éloigner de la vie citadine et travailler à distance, d’autant plus que ce mode de vie a été largement facilité avec les confinements récents. 

Autre point : il est rare de « faire carrière » pendant des années comme consultant RSE. La majorité d’entre eux occupent leur poste depuis moins de 5 ans (étude Birdeo 2019). Timothée Elkihel, consultant RSE en cabinet, confirme en plaisantant : « Cela fait 8 ans que je travaille chez GreenFlex. Je suis un véritable dinosaure ! »

Les domaines d’expertise des consultants RSE et DD

Les domaines dans lesquels les consultants RSE et développement durable interviennent sont relativement variés, même si la définition de stratégies RSE et le reporting constituent les sujets majeurs.

Posez-vous donc honnêtement la question : ai-je envie de faire ces missions-là ? “Si vous n’aimez pas l’audit, vous n’aimerez pas l’audit environnemental”, remarque très pertinemment Jean-Philippe Teboul, directeur d’Orientation Durable, cabinet de recrutement spécialisé dans l’ESS et l’intérêt général. 

Toujours selon l’étude 2019 Birdeo, on trouve également dans les cabinets des experts scientifiques et – nouveauté – des experts en finance responsable. Les indépendants sont davantage présents sur l’expertise marketing/communication et l’accompagnement RH, la formation.

Autres domaines d’expertise : les relations sociales, la gouvernance, les droits de l’Homme et la mesure de l’impact économique des démarches RSE.

Et la rémunération, alors ?

Selon le Medef, la rémunération d’un consultant RSE est d’environ 2 300 € brut par mois à l’embauche.

Un consultant junior dans un cabinet gagne en moyenne 37 000 € brut par an, un senior 43 000 € brut. Quant aux indépendants, le chiffre d’affaires annuel moyen en 2018 était de 61 000 €, soit environ 44 000 € de revenu net (étude Birdeo 2019).

Un point encourageant noté par Birdeo : l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes est quasi inexistant pour les postes de managers et de consultants seniors. La raison ? Peut-être parce qu’à la tête des petits cabinets spécialisés se trouvent davantage de fondatrices que de fondateurs… On peut citer entre autres Elisabeth Laville d’Utopies, Agnès Rambaud pour Des Enjeux et des Hommes, Elizabeth Pastore-Reiss pour Ethicity (avant d’intégrer GreenFlex).

Crédit photo : Des Enjeux et des Hommes

3 consultants RSE racontent leur parcours

Le 12 novembre 2020, nous avons organisé une webconférence sur le thème « Mon métier de consultant RSE et DD », où trois consultants étaient invités pour parler de leur parcours respectif. Au-delà des chiffres et des études, il nous paraît important que des personnes en poste partagent leur expérience et leurs conseils pour donner un aperçu concret du métier.

Solenn Assathiany, co-fondatrice de Mélibée

Solenn, consultant RSE indépendant

Solenn a co-créé Mélibée en 2018 pour aider les collaborateurs à être acteurs du changement dans leur entreprise. Avec son associée Agathe Pietrantoni, elles conçoivent des ateliers et des processus participatifs pour les mettre au service de projets de transformation écologique et solidaire.

Ensemble, elles travaillent pour des entreprises dans des secteurs et tailles diverses, et commencent également à se rapprocher des collectivités dans le cadre de démarches d’actions citoyennes.

Avant cela, Solenn a travaillé en gestion de projet et RH pendant huit ans dans l’humanitaire. Un jour, elle a eu une prise de conscience : chaque fois qu’elle tombait sur un article traitant du dérèglement climatique, elle le refermait immédiatement par peur. Elle a donc décidé d’agir.

Mais comment ? Elle a commencé par faire du bénévolat, puis a suivi un atelier Mon Job de Sens, où elle a rencontré Agathe. Avec le soutien de cette dernière et celui d’Olivier, coach chez Mon Job de Sens, elle a alors trouvé le courage de se lancer dans l’entrepreneuriat, et de dépasser son syndrome de l’imposteur. Après quelques formations courtes sur des sujets variés, l’aventure commençait !

Au quotidien, les activités de Solenn sont variées :

  • Intervenir dans des séminaires pour animer des ateliers en tant que facilitatrice
  • Préparer des ateliers (élaborer les outils, hybrider des méthodes)
  • Créer des livrables à remettre au client après l’atelier
  • Co-construire des projets, avec de l’accompagnement plus long

Et comme tous les entrepreneurs, elle doit aussi gérer toute la partie administrative et commerciale de son activité, et notamment la prospection. La coopérative d’activité et d’emploi (CAE) dont elle fait partie prend cependant en charge une partie des tâches : trésorerie, administratif, juridique…

Retrouvez les portraits de Solenn et Agathe sur notre blog :

Timothée Elkihel, consultant chez GreenFlex

Timothée Elkihel, consultant RSE chez GreenFlex

Timothée s’est intéressé au développement durable dès ses études, en créant un projet associatif environnemental au sein de son école de commerce. Une fois son Master « Politique RSE, conseil, management en développement durable » en poche, il a directement intégré le cabinet de conseil spécialisé GreenFlex.

L’ambition du cabinet : « accompagner les territoires et les organisations dans une dynamique régénérative ». Les activités de celui-ci se concentrent autour de quatre pôles :

  • Le conseil en stratégie : avec des missions autour de la raison d’être de l’organisation, les labels, la démarche développement durable, etc. pour des entreprises ainsi que des collectivités
  • Le conseil opérationnel : qui se concentre notamment sur la réduction de la facture énergétique des clients
  • Les solutions digitales : il s’agit de développer des outils digitaux pour des grands comptes. Par exemple, créer une plateforme de pilotage de carbone pour Pôle Emploi
  • Financement de la transition et gestion d’actifs pour les grands comptes

Timothée a rejoint GreenFlex en tant que stagiaire, avant d’être embauché comme consultant junior et de gravir les échelons pas à pas. Aujourd’hui manager, il a choisi de se spécialiser dans le conseil aux petites entreprises (PME/ETI). Il s’occupe donc du développement commercial, du management des équipes, de la qualité des livrables produits et du cadrage des missions auprès des clients.

Tristan Duhamel, fondateur de Déclic Écologique

Tristan, consultant RSE indépendant

Comme Solenn, Tristan fait partie de la catégorie des consultants indépendants. Avant cela, il était directeur artistique graphiste freelance, métier dans lequel il exprimait déjà ses convictions écologiques en proposant à ses clients des solutions à l’empreinte écologique restreinte.

Mais il ressentait le besoin d’avoir un impact encore plus fort dans son travail, de voir des résultats concrets et mesurables. Le déclic s’est fait sur une plage à Marseille souillée de déchets. Incapable de rester spectateur, il s’est mis à ramasser les déchets jusqu’à ce que la plage soit redevenue propre. Le fait d’agir (et de pouvoir en constater les résultats) lui a apporté une satisfaction qu’il souhaitait retrouver dans sa vie professionnelle. 

Il s’est donc, dans un premier temps, engagé dans le milieu associatif pour nourrir ce besoin d’action. Cela lui a permis de développer ses idées, notamment avec Zero Waste France, avec qui il a testé des ateliers d’intelligence collective. Il a ensuite décliné cette offre pour les entreprises, avec son cabinet Déclic Écologique.

Depuis 2016, il accompagne donc les entreprises dans la transition écologique avec des méthodes d’intelligence collective, notamment sur les questions d’économie circulaire, de zéro déchet et de politique de RSE.

Le cœur de son métier consiste donc à faire de la sensibilisation et de la facilitation à travers des ateliers qu’il anime pour ses clients (PME comme grands groupes), mais aussi à faire de l’accompagnement et de la mise en œuvre sur le moyen terme.

Étant une petite structure, Déclic Écologique nécessite de porter de multiples casquettes : communicant, commercial, etc. Pour la partie administrative, il a lui aussi rejoint une CAE (la même que Mélibée d’ailleurs : Omnicité).

Pour découvrir le portrait de Tristan sur notre blog, c’est par ici :

bureaux Greenflex, cabinet de consultant RSE
Crédit photo : Greenflex

Comment devenir consultant RSE et développement durable ?

Ces portraits inspirants vous donnent peut-être envie de faire ce métier. Mais quel parcours, quelles compétences, quelle formation faut-il avoir ?

Quelle formation et quel parcours pour devenir consultant RSE et DD ?

Sans surprise, les consultants RSE et DD sont très largement diplômés : plus de 85% d’entre eux ont au moins un Bac+5. Un tiers des consultants en cabinet ont fait une école de commerce. Ils ont sinon suivi des parcours ingénieur (spécialisé ou non) ou Sciences Po. En termes d’expérience professionnelle, les trois quarts d’entre eux ont principalement exercé dans le conseil ou travaillé en RSE/DD. Ils arrivent donc avec des compétences “métier” de conseil (la forme) ou la maîtrise des sujets, des connaissances (le fond). 

Du côté des indépendants, les parcours sont un peu plus diversifiés, avec des personnes ayant exercé des fonctions marketing, communication, achats, etc. avant de se lancer comme consultants (étude Birdeo 2019).

« Si vous êtes en poste, profitez des dispositifs de formation disponibles » recommande Solenn. Timothée avertit : « Il est très difficile de rentrer dans un cabinet spécialisé comme GreenFlex sans passer par la case stage, surtout quand vous êtes junior. Chez nous, tous les postes juniors sont pourvus par les stagiaires ». C’est d’ailleurs le chemin qu’il a lui-même emprunté.

Du point de vue du recruteur, cela peut se comprendre : embaucher un salarié est toujours un risque. Comme dans une relation amoureuse, avoir la possibilité de se “tester” mutuellement au-delà d’un premier rendez-vous, c’est précieux. Construire une relation où chacun trouve ce qu’il cherche, c’est la recette pour un CDI qui tiendra la route.

Il n’est pas pour autant impossible de trouver un poste de consultant si vous avez dépassé l’âge des stages : en cabinet, la formation sera recommandée, comme l’indique Caroline Renoux de Birdeo. Et si personne ne vous donne votre chance, vous pouvez créer vous-même les opportunités et vous lancer à votre compte.  

Les spécificités du métier et les qualités à avoir pour être consultant RSE

« Le métier de consultant, c’est avant tout un métier d’équipe » explique Timothée. « Il y a une répartition importante des rôles au sein d’une équipe pour une mission. Ce sont en général 3 à 5 personnes qui travaillent ensemble sur un projet : cela demande beaucoup de lecture, de création de synthèses et d’appels téléphoniques pour nourrir l’expertise du consultant senior et du manager ».

Pour lui, c’est aussi « un métier très complet et assez difficile ». Les deux autres partagent son avis : « Il faut se former en permanence sur tout plein de choses : c’est génial, on est constamment en ébullition intellectuelle mais ça demande un certain investissement en temps et en argent » commente Solenn. Pour Tristan, « il faut s’adapter à la demande du client, à son époque : savoir se réinventer en permanence ».

Caroline Renoux (Birdeo) le confirme : « C’est un métier d’excellence. Il nécessite à la fois les qualités d’un consultant classique (capacité d’analyse, esprit de synthèse, curiosité, ouverture à l’innovation, investissement intellectuel fort) et un socle solide de connaissances et compétences touchant au développement durable et à la RSE ».

Dès lors, la gestion des priorités et de son temps est cruciale. « C’est important pour ne pas ruiner son équilibre vie pro / vie privée. Il faut à la fois de la créativité, être curieux et innovant, et de la rigueur pour ne pas se noyer dans les sujets, les enjeux. » précise Timothée.

Autre caractéristique : il faut supporter la frustration ! Son conseil : apprendre à relativiser. « Quand vous passez cinq mois à élaborer une stratégie plus durable pour une entreprise et qu’elle applique seulement 30% de ce que vous avez conseillé, il faut prendre du recul. Vous pouvez faire tout ce que vous pouvez pour la convaincre, ce n’est pas vous qui mettez en place la stratégie. Et même s’ils n’appliquent pas tous les conseils, c’est déjà un pas énorme ! ».

Si vous êtes du genre à voir le verre à moitié vide, ce n’est peut-être pas pour vous. Au risque de finir par adopter une posture militante, incompatible avec ce métier. Il est essentiel de noter que conseiller des grands groupes et des entreprises “traditionnelles” signifie accepter leurs règles du jeu. 

En dehors de quelques exceptions (comme par exemple l’enseigne de jardinerie Botanic qui a arrêté de vendre des pesticides chimiques en 2008), il est rare qu’une entreprise transforme radicalement son modèle économique. Les actions mises en œuvre concernent plus souvent son mode de fonctionnement que son cœur de métier : mettre en place une démarche bureau zéro déchet ou une cantine bio.

Certaines entreprises ont même été épinglées pour communiquer un peu trop sur des actions écologiques, comparé à l’impact très négatif qu’elles pouvaient avoir sur leur business. C’est le cas du Crédit Agricole qui a eu très mauvaise presse en 2012 suite à la diffusion de l’émission Cash Investigation de France 2 sur le greenwashing. Celle-ci soulignait le parallèle entre les grosses campagnes de promotion de la banque “verte” en partenariat avec l’ONG WWF et le financement des projets de forage en Arctique…

Pour avoir le “luxe” de choisir vos clients, le statut d’indépendant peut être un plus.

Et pour être consultant indépendant ?

« Avant de se lancer, il est important de se demander si on a un filet de sécurité au cas où ça ne fonctionne pas. » conseille Solenn. Entreprendre suppose de prendre des risques bien sûr, mais mesurés. Pas de faire tapis avec ses économies !

Autre point à souligner : « savoir sur qui on va pouvoir s’appuyer ». Que ce soit dans le cercle professionnel : associés, partenaires, organisation (comme une CAE) ou bien dans le cercle privé : amis, famille, entourez-vous de personnes qui vous motivent à aller de l’avant !

Pour elle et Tristan, l’avantage d’être indépendant, c’est « la liberté et la flexibilité de l’entrepreneur. Pouvoir transmettre des valeurs qui nous ressemblent ». Même s’il s’agit aussi de s’assurer un revenu. « Il arrive d’être rattrapé par la réalité : globalement, on choisit avec qui on travaille, mais il faut parfois faire des choix de raison ».

Comment savoir si c’est fait pour moi ?

Comment déterminer si le métier de consultant RSE pourrait vous correspondre ? Pour Tristan, il ne faut surtout pas rester seul, mais plutôt favoriser les rencontres et les échanges. Solenn et lui n’ont pas hésité à le faire par le biais de l’associatif. Cette dernière invite à questionner des personnes déjà en poste pour voir la réalité du métier. Et bien sûr, « écouter son intuition et ses envies » ajoute Timothée.

C’est d’ailleurs ce que le parcours Mon Job de Sens permet de faire : identifier ses envies, ses valeurs et ses motivations pour déterminer le métier dans lequel on se sent utile et épanoui.e, mettre en place les bonnes stratégies pour y accéder et rejoindre un réseau d’échange et de soutien.

Jean-Philippe Teboul (Orientation Durable) constate que par effet de mode, « beaucoup de candidats veulent être consultants en RSE, alors que le nombre d’offres proposées par les cabinets spécialisés reste limité. Au contraire, on en manque pour des postes très intéressants qui ont aussi un impact social réel : chez les employeurs du logement social ou dans le secteur des relations sociales dans l’entreprise, par exemple. Elargir sa perspective peut décupler les possibilités de succès. »

D’où l’importance de se poser les bonnes questions avant d’entamer une reconversion.

Vers une spécialisation du métier

Depuis quelques années, le secteur s’est structuré et spécialisé. Une tendance confirmée par nos trois consultants.  En 2013, Orientation Durable observait déjà : « Du côté des candidats existe un mythe, celui de l’expert RSE généraliste. […] Du côté des recruteurs, leur recherche s’oriente vers des professionnels ayant intégré la RSE à un secteur et un métier particulier. »

Caroline Renoux de Birdeo confirme : « La connaissance d’un métier et d’un secteur est devenue indispensable. [Le conseiller RSE] se spécialisera en marketing durable, achat responsable, finance responsable et sera en mesure de parler à ses différents interlocuteurs. »

Un grand merci à Solenn, Tristan et Timothée pour leurs précieux témoignages concernant leur métier !

Sources de l’article :

Pour aller plus loin :

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